A l’occasion de la 1ère Journée Nationale des Véhicules d’Epoque, dimanche 30 avril, la ville de Linas organisait sur son territoire un important rassemblement de véhicules anciens suivi d’une parade sur notre circuit mythique de Linas-Montlhéry. Cet événement a été l’occasion de relancer notre combat contre la politique menée par la municipalité de Paris qui vise à exclure de la capitale les “extra-muros” et leurs automobiles.
En effet, depuis octobre dernier, 50 000 usagers par jour sont les victimes de la fermeture de la voie sur berges parisiennes, sans compter les centaines de milliers d’autres franciliens ou entreprises impactés. En faisant le bilan sur les premiers mois d’interdiction depuis la fin de Parisplage cela représente des dizaines d’années de temps de travail / homme, bloqués dans de nouveaux bouchons et immergés dans des gaz d’échappement qui n’existaient pas auparavant. La fermeture des quais de Seine n’a pas réduit la pollution, bien au contraire, le trafic routier sur les axes parallèles a été augmenté de 135 % ! Je veux poursuivre le combat engagé en septembre dernier et dénoncer la stratégie de la Maire de Paris pour imposer ainsi la fermeture de la voie sur berges au mépris des avis négatifs exprimés par beaucoup d’usagers ainsi que les conclusions négatives de l’enquête publique pourtant limitée aux seuls riverains concernés. L’été dernier, j’avais voulu instauré à Linas une interdiction de circuler sur la RN20 pour les automobiles des Parisiens qui partaient en vacances. Cette mesure avait pour but de montrer l’absurdité et l’égoïsme des réglementations parisiennes. Mon combat a été crédibilisé il y a peu par la parution de plusieurs études montrant que la lutte contre la pollution n’était qu’un prétexte et que la fermetures des quais de Seine a eu un impact négatif sur la qualité de l’air. Au-delà de la question de la circulation dans Paris et de la pollution, les réglementations mises en place par la municipalité parisienne ces dernières années sont surtout pour moi, un moyen d’exclure les Français, et en particulier les Franciliens, de leur capitale.
Laisser un commentaire