Pendant ce temps au Mali
Depuis des années, et particulièrement ces dernières semaines, j’entretiens des relations d’amitié avec le Secrétaire Général de la commune de Pétaka au Mali, Adama Guindo. Avec son accord, je vous fais part d’une partie du contenu de son dernier message dans lequel il m’informe qu’il est heureux de l’intervention des forces françaises dans son pays et qu’il éprouve beaucoup de difficultés à concilier ses missions de représentant du Cercle de Douentza avec sa vie de famille.
Extrait : « J’ai essayé de rejoindre ma famille jeudi dernier après des séances de travail à Mopti mais je n’ai pas pu… car empêché par les militaires à Konna. Notre bus était garé non loin de la ligne de répartition entre le nord et le sud du pays quand l’offensive barbare des islamistes s’est attaquée à la position des forces militaires maliennes. C’était intense et terrible. Alors, nous avons été obligés de quitter les lieux sous le vacarme des explosions… »
Il nous adresse également une photo qu’il a pris en décembre dernier. Il s’agit d’un salon de coiffure pour hommes et femmes. Après l’arrivée des islamistes, le commerçant a été contraint de changer l’image car le dessin de la femme laissait voir son visage. Il a du ajouter de la peinture noire sur le visage pour illustrer une burka. C’est un exemple parmi tant d’autres qui terrorisaient la population.
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