La fermeture de la supérette sur la place de la Mairie avait particulièrement touché les Linoises et les Linois, nous étions tous impatients de revoir une enseigne s’illuminer au-dessus du numéro 5 de la Place. Quant à la boulangerie « historique » du 39 de la rue de la Division Leclerc, c’est un réel plaisir de la voir poursuivre son activité. Nous sommes heureux d’accueillir à Linas Mme et M. Eweidat (Vival Casino) ainsi que Mme et M. Forest (Au bon pain de Cécilia).
Bien sûr, Linas possède déjà une autre supérette (Proxi Marché au 22 de la rue de la Division Leclerc) et une autre boulangerie (La Fournée d’Augustine, 1 rue du Fief de Plainville). Mais nous attendons également beaucoup de nos nouveaux commerçants : une boulangerie et une épicerie sont, pour une commune comme la nôtre, à la fois une vitrine et un lieu de vie. L’étranger qui s’arrête à Linas ne va souvent connaître qu’un ou deux commerces ou une administration. Le souvenir qu’il gardera de son passage, et le jugement qu’il portera sur notre ville, dépendent pour beaucoup de ces rencontres furtives. Mais avant de penser aux autres, nous pensons aussi à nous. Ces deux commerces sont des lieux de vie pour chacun des Linois. Le bien-être et la qualité de vie se construisent au jour le jour, sur les détails de la vie courante. Se sentir bien chez les commerçants, c’est se sentir bien dans sa commune, c’est être incité à rencontrer les autres, à créer une communauté solidaire et ouverte. Donnons également un coup de chapeau en soulignant le choix des époux Eweidat et Forest de travailler en couple. A notre époque où beaucoup de conjoints aspirent à un épanouissement professionnel chacun de leur côté, eux ont fait le choix de travailler ensemble. Cette situation est-elle facile à vivre ou même enviable ? Chacune ayant sans doute ses avantages et ses inconvénients, saluons tout de même ce choix qui donne à ces deux commerces un esprit familial. Enfin, vous le savez la regrettée Doctoresse, Mme Brault, nous a quittés il y a quelques mois, et n’a pour le moment pas été remplacée. Le manque de médecin à Linas fait cruellement défaut, c’est pourquoi François-Xavier Macel, notre conseiller délégué au commerce et au développement économique, a pris attache avec le Conseil National de l’Ordre des médecins pour essayer de remédier au plus vite à cette situation. Une solution n’est pas simple à trouver car la Mairie n’a pas de compétence légale dans ce domaine.
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