Le tribunal de Créteil vient de me condamner lourdement dans l’affaire des micro associations. Bien sûr j’ai déposé immédiatement appel suspensif.
Jusqu’à présent, je me suis défendu sur le fond en apportant les preuves et témoignages qui attestent que les accusations contre moi sont infondées. En vain.
A partir de maintenant, je contre-attaque et dénonce une affaire éminemment politique et truquée.
J’accuse et je prouve que l’Officier de Police Judiciaire chargé de l’enquête est une connaissance personnelle. C’est un proche d’un des membres du Conseil Municipal de Linas et il est lui-même en lien avec cette affaire.
J’accuse l’Inspection du Travail d’avoir déclenché cette affaire en dénonçant des faits inexacts. Ceci moins de trois mois seulement après l’ouverture du XO Bar et exactement dans les mêmes circonstances que d’autres associations contrôlées à Linas deux ans plus tôt par un service de la DIRECCTE, dont le chef est mon principal adversaire politique.
Je dénonce et je prouve que le parquet du Val-de-Marne a donné pour consigne à la Police Judiciaire de me convoquer pour une garde à vue qui sera médiatisée, alors que j’étais en campagne électorale pour le scrutin départemental de 2015 et ceci en toute connaissance de cause.
J’accuse et je prouve également que des pièces importantes, capables de lever certaines accusations contre moi, ont été curieusement “perdues” pendant l’enquête au sein des services de police.
Je dénonce des pressions et menaces dont plusieurs témoins disent avoir été victimes par les service enquêteurs.
J’observe qu’aucun employé des associations ACEDA et AHB ne s’est porté partie civile malgré le phoning pratiqué par les services enquêteurs avant le jour du jugement. Egalement, je précise que les associations ACEDA et AHB ont embauché 48 chômeurs en 8 ans dont 70 % des jeunes étaient sans qualification. Par ailleurs 25% des logements rénovés par AHB sont conventionnés “Très Social” (ex: Studio attribué en 2015 par la Préfecture de l’Essonne : 228 € / mois) et les 75% restants sont attribués sans obligation de CDI, ni de revenus égaux à trois loyers, ni de garant. Depuis 2008, les loyers n’ont jamais été augmentés.
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