Les verbalisations des infractions que la Mairie envisageait de suspendre vont pouvoir se poursuivre. Cela concernait principalement les plaintes pour les constructions illégales et les infractions d’urbanisme que nous réalisons couramment. J’avais annoncé ma décision de nous désengager de ces missions, en raison de la recrudescence des actions en justice fantaisistes auxquelles nous devions faire face depuis deux ans et qui mobilisent tous nos moyens.
J’avais sollicité l’aide de Madame la Préfète afin de nommer des fonctionnaires d’Etat pour effectuer ces missions en remplacement de ceux de la mairie. Dans tous les cas, une infraction est une infraction, et tout agent de police municipale qui la constate doit la verbaliser. Concernant les constructions illégales, une réunion s’est tenue le 3 février avec les services de l’Etat et nous avons fait le point sur ce qui va optimiser le temps d’activité de nos fonctionnaires. Nous avons donc trouvé une solution mais le problème initial reste entier. Comme vous ne pouvez pas l’ignorer si vous suivez l’actualité de notre commune, nous sommes depuis deux ans sous le coup d’un déferlement judiciaire inédit. Encore entre décembre et janvier, nous avons dû faire face à une convocation devant la police pour une Maire-adjointe de 78 ans et un procès au TGI d’Evry pour un agent de la mairie et moi comme complice. Ne soyons pas étonnés d’en voir d’autres émerger dans les prochaines semaines. Dans ces actions, on retrouve à chaque fois l’avocat d’un promoteur immobilier (ABCD Développement) qui a de bonnes raisons de se venger suite à mon combat contre l’un de ses projets. Là où la situation devient inadmissible, c’est lorsque l’avocat du promoteur prend fait et cause pour l’opposition de Linas et multiplie, en son nom, les plaintes et procédures dans le seul but de faire pression sur nous et nous faire gaspiller l’argent public dans des actions en justice. Dans tous les procès intentés depuis deux ans, cet avocat n’a eu que des défaites. Même pour le procès de Créteil (affaire des bûches de bois), sa constitution de partie civile au nom de M. Lardière a été rejetée. A chaque fois il fait appel, cela va donc nous occasionner des frais supplémentaires et nous “occuper” pour plusieurs années Je comprends que vous soyez révoltés de constater comment est “siphonné” l’argent public. De notre côté, nous continuerons de dénoncer et d’agir contre ces agissements qui ne sont qu’une instrumentalisation de la démocratie et des droits de l’opposition qui sont une fois de plus détournés des intérêts de la commune et de ses habitants.
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