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Un nouveau panneau sur la N20
Pas facile d’être le Robin des Bois de la sécurité routière. Cet été, j’ai été convoqué au commissariat suite à l’implantation sur la RN20 de panneaux signalant les dangers au carrefour à feux équipés de radars.
Je vous rassure, les forces de l’ordre et l’officier chargé de l’enquête ont été des plus corrects et républicains. Mais il y a des jours où je me dis qu’il faut savoir prendre des coups en politique.
L’origine de cette convocation est une plainte déposée par la Préfecture. Qui, en effet, on le comprend, ne voit pas d’un bon œil qu’un Maire trouve le moyen de signaler des radars, dont la vocation est de surprendre les automobilistes. Et quand, en plus, ce Maire mobilise la Ligue des conducteurs et obtient plus de 50 000 signatures, ça devient très inquiétant.
Moi je n’ai rien contre les radars. Et je même suis resté sur la ligne que je vous avais indiquée dans en mars dernier. La ville expérimente cette signalisation et décidera si elle la maintient ou la retire.
Voilà donc de quoi animer un été ! J’en profite pour remercier tous ceux qui m’ont envoyé les exemples de panneaux humoristiques. Vous constaterez que je les ai publiés régulièrement sur mon blog.
En ce qui concerne le devenir de ces panneaux, avec les adjoints concernés, nous avons fait le bilan à la fin du mois d’août au regard des remarques exprimées par tous. Nous avons décidé de maintenir ces panneaux mais sous une autre forme. La Préfecture sera satisfaite puisque cela répond à leur principale critique. D’après leur dire nos panneaux n’étaient pas issus de la nomenclature officielle. Cette fois-ci, nous avons utilisé un panneau SR50 surmonté d’un panneau A17 conformes à l’Instruction Ministérielle sur la Signalisation Routière.
Pour conclure , je précise que la municipalité de Linas et son maire sont des gens ouverts avec qui on peut discuter et qu’il n’est pas nécessaire constamment de chercher à les faire taire en dégainant la grosse artillerie. A moins que l’on cherche à nous anéantir, mais cela fait plusieurs années que ça dure… sans succès.
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