Ce lundi, j’étais au Tribunal d’appel de Paris pour le second procès dans l’affaire du bar associatif de Villejuif et des 6 stères de bois qui ont transité entre la mairie de Linas et ce Bar.
Beaucoup d’entre vous ont entendu parler de ce rendez-vous par des opposants qui ont annoncé la mise à mort du Maire de Linas au soir du 4 décembre 2017. C’est me faire trop d’honneur que d’imaginer ma disparition pour compléter la série de trois avec Jean d’Ormesson et Johnny.
L’adage “jamais deux sans trois” ne se vérifiera pas grâce à moi, d’une part parce que je suis bien vivant après sept heures d’audience et d’autre part parce que je ne suis pas dans la catégorie de ces illustres personnages.
Nous serons fixés sur le sort du Maire de Linas le 12 février. Les Juges de Paris devront se prononcer sur l’affaire au regard du premier jugement sur lequel je fais appel (jugement correctionnel) et de mes conclusions (Conclusions ).
En attendant bonne lecture.
Voici de quoi on m’accuse :
- d’exécution d’un travail dissimulé par dissimulation d’activité, pour ne pas avoir déclaré l’activité de l’association ACEDA au Registre du commerce et des sociétés, ni celle de l’association AHB au Répertoire des métiers ,
- d’abus de confiance, pour avoir détourné des fonds publics destinés à financer des emplois aidés, et ce en finançant ainsi des employés dont le travail ne répondait pas aux conditions des emplois aidés, dans le cadre des associations AHB et ACEDA,
- de prise illégale d’intérêt, en sa qualité de Maire de la commune de Linas (91), pour avoir fait livrer des stères de bois appartenant à la commune de Linas à destination de l’association ACEDA,
- d’exécution d’un travail dissimulé par dissimulation d’heures de travail sur les bulletins de paie, pour avoir intentionnellement mentionné sur les bulletins de paie des employés des associations AHB et ACEDA un nombre d’heures de travail inférieur à celui réellement effectué,
- d’escroquerie, pour avoir fait émettre des bulletins de salaire par l’URSSAF pour un travail non effectué afin d’obtenir indument de la part de la DRFIP et du Conseil Régional de l’Ile-de-France des subventions liées aux contrats-avenirs, dans le cadre de l’association ACEDA,
- d’abus de confiance, pour avoir émis des chèques au nom de l’association AHB encaissés sur son compte personnel pour un montant total de 22.951,35 euros,
- d’embauche de salarié sans déclaration préalable conforme à l’organisme de protection sociale concernant Monsieur Romain LE HUU TONG, salarié de l’association AHB
- d’abus de confiance, pour avoir détourné à son profit la somme de 13.232 euros résultant de la différence entre le chiffre d’affaires issu des fiches de suivi de caisses et le total des encaissements effectivement réalisés, et ce au préjudice de l’association ACEDA.
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