D’ici 2005-2006, devraient commencer les travaux d'aménagement de la Route Nationale 20 prévus au contrat de plan. Le contrat de plan est le document dans lequel est recensé les principaux investissements de l'Etat pour 6 ans. Le contrat actuellement en cours a débuté en 2000 et prévoit de consacrer 6,7 millions d’euros pour améliorer la RN20.
Ces crédits ont été obtenus de dure lutte : retour sur l’histoire des crédits pour la RN 20.
En 1999, la demande de travaux sur les routes nationales pour le contrat de plan 2000-2006 est présentée par le Conseil général qui délaisse la RN 20 au profit de la RN 7.
La mobilisation est alors lancée :
- un tract est distribué sur la RN 20 appelant à le faxer au Président du Conseil général pour demander l’inscription de crédits.
- un amendement du 25 février 1999 cosigné par les Maires des communes riveraines est déposé à l’assemblée départementale. L’amendement est d’abord rejeté par la majorité départementale puis adopté sans autre forme à l’unanimité.
- après une série de négociations, le contrat de plan définitif prévoit une réserve de 44 millions de francs pour la RN 20 pour la réalisation de travaux d’amélioration de la sécurité et des transports en commun. C’est déjà une première victoire.
- une discussion s’engage sur le tronçon où doivent être affectés les crédits. Il s’agit d’un véritable bras de fer avec les services de l’Etat. Je fais valoir les besoins prioritaires au nord de la francilienne. Alors que l’Etat s’appuie sur un plan annexé pour dire que les crédits doivent être utilisés au sud de la Francilienne.
- en décembre 2001, la DDE accepte d’utiliser les crédits au nord de la francilienne.
- en février 2002, 5 points sont identifiés : 4 au nord et un au sud.
- c’est ensuite une longue traversée du désert où la DDE ne donne pas de nouvelle de ce dossier. Le risque de ces retards est que les crédits affectés ne soient pas utilisés pour les travaux en question mais redéployés sur un autre dossier. C’est pourquoi, j'ai écris au Sous-Préfet en juillet 2002, mais demeure sans réponse. Il saisit ensuite le Préfet de Région le 3 octobre 2002, il interroge le Préfet de département le 22 octobre 2002, et n’obtient toujours pas de réponse.
Avec l’aide de Pierre-André WILTZER, un échange de courrier se met alors en place : courrier de P-A WILTZER au Préfet de Région, courrier de P-A WILTZER au Préfet de l’Essonne, Réponse du Préfet de Région à P-A WILTZER, réponse du Préfet de l’Essonne à P-A WILTZER.
- Le Préfet de Région s’engage alors à maintenir les crédits (janvier 2003).
– le 5 septembre 2003 : une réunion se tient au siège du Syndicat des Transports d’Ile de France (STIF) afin de formaliser les projets définitifs.
– début 2004 : la DDE doit présenter aux élus les plans d’aménagement. Le projet définitif devrait comporter les aménagements suivants :
ARRETS |
SITUATIONS |
COUT EN M € |
LIVRAISON |
La Grange aux Cercles | Feux La Ville du Bois |
0.8 |
2006 |
Pont des Belles Dames | Restaurant « Léon de Bruxelles » |
1.4 |
2006 |
Place de l’Europe | Feux de Montlhéry |
0.9 |
2007 |
Le Jubilé de Linas | Restaurant « Courte Paille » |
2 |
2006 |
La Grande Folie | St Germain les Arpajon |
1.5 |
2006-2007 |
– L’arrêt « les Joncs Marins » à La Ville du Bois (au niveau du magasin Castorama) serait traité dans le cadre de l’aménagement du pôle commercial autour du magasin Carrefour.
– Cela confirme les choix effectués par les élus locaux suite à la réunion du 30 janvier 2002 à La Norville.
OBJECTIFS DE L’OPERATION :
– améliorer l’accessibilité aux points d’arrêts pour les piétons,
– assurer une meilleure régularité et vitesse des transports en commun,
– améliorer les conforts des usagers des transports en commun,
– améliorer la sécurité des piétons,
– améliorer la sécurité de la circulation des véhicules (transport en commun et véhicules particuliers).
BUTS DE L’OPERATION :
– meilleure régularité des transports en commun et diminution des temps de parcours :
. 5 minutes en heures de pointe,
. 2 à 3 minutes en heures creuses.
– amélioration de la sécurité routière : l’objectif est de diminuer de 20% les accidents corporels.
– promotion de l’utilisation des transports en commun (insertion urbaine, confort des usagers….)
FINANCEMENTS :
Coût total des aménagements : 6.7 millions d’euros
Financement de l’Etat : 2.8 millions d’euros
Financement de la Région : 2.8 millions d’euros
Financement du Conseil Général : 1.1 million d’euros
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