Contre les poids lourds sur la RN20

Un trafic routier de poids lourds trop important :

Régulièrement pointée du doigt pour son trafic infernal (plus de 70.000 véhicules / jour à la hauteur d’Arpajon) et son danger (absence d’éclairage sur certaines portions, étroitesse, vitesse excessive de nombreux véhicules…), la RN 20 est également empruntée par de plus en plus de poids lourds qui remontent vers Paris. Cela engendre des accidents, tel celui du 17 novembre 2003 qui a mis en cause 3 camions et un véhicule particulier. Il a une explication simple : le coût financier.

 

En effet, l’encombrement de la RN20 par les poids-lourds est largement dû à la tarification pratiquée sur l’autoroute A 10. Pour faire des économies, beaucoup de camions qui roulent en direction de la capitale préfèrent sortir à Allainville (Yvelines), juste avant le péage de St Arnoult, soit 12 kilomètres en amont. Ils empruntent la RN 191 jusqu’à Etampes et se retrouvent ensuite sur la RN 20.

Ce détour volontaire effectué par les routiers est financièrement très avantageux : par exemple, le chauffeur d’un poids lourd parti d’Orléans doit débourser 10,39 euros à Allainville contre 18,20 euros à la grande barrière de péage du sud de l’Ile de France, soit plus de 75% du prix.

 

J'ai fait procéder à un comptage des véhicules classe 4 (poids lourds) aux deux sorties autoroutières. Verdict : alors que 120 camions par heure sortaient à la petite sortie d’Allainville, ils étaient 200 – seulement pourrait-on dire – à sortir à la barrière de péage de St Arnoult, où arrivent en plus, l’ensemble des véhicules qui empruntent l’autoroute A 11 !

Des mesures à mettre en place :

Face à ces chiffres alarmant, je demande inlassablement (courriers du 11 juin 1999, du 13 mars 2000) aux services de la Préfecture d’étudier avec la société Cofiroute la possibilité de réduire le tarif sur la portion Allainville-St Arnoult.

 

A ce jour, aucune solution n’a été proposée par les autorités compétentes.

 

C’est pourquoi, devant ce mutisme général, j'entame une nouvelle croisade auprès du Ministre de l’Equipement et des Transports afin de faire modifier les tarifs pratiqués par la société concessionnaire de l’autoroute A 10, Cofiroute.

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