Alors que nous sommes tous concentrés sur les élections et que j’ai une chance historique de pouvoir remporter les législatives des 11 et 18 juin, voilà qu’un fait divers resurgit au-devant de l’actualité et qu’un journal local s’en fait l’écho. Je vous laisse en penser ce que vous voulez.
Pour ceux que cela intéresse, voici quelques éléments qui permettront de mieux comprendre l’article qui a été diffusé sur ce sujet.
En avril 2015, l’association CDC, dont j’étais le directeur, a recruté un ressortissant étranger dans le cadre des accords d’échanges franco-tunisiens. Ce recrutement a été décidé 9 mois auparavant et a fait l’objet d’un appel à candidature par l’intermédiaire de Pôle Emploi. Je précise que Pôle Emploi ne passe pas d’annonces sur des sites de rencontres.
Cet employé a été licencié en décembre 2015 en raison d’insuffisances dans son travail et malgré l’aménagement de sa mission par l’employeur afin qu’elle corresponde mieux à ses aptitudes. Je précise que je n’ai pas pris part à la procédure de licenciement qui a été supervisée par les membres du bureau.
Au lendemain de son licenciement, l’employé a déposé une plainte pour les raisons énoncées dans l’article. Je me dois donc d’indiquer que ce n’est pas à la suite de sa plainte qu’il a été licencié comme on pourrait le supposer à la lecture de l’article.
Les faits qu’il a relatés aux policiers sont, selon moi, totalement incohérents. En Mai 2016, la justice a classé la plainte sans même avoir souhaité m’entendre. J’ajoute que, si après ce classement, la personne a cru bon de redéposer une nouvelle plainte auprès d’un parquet d’un autre département, je n’en ai, à ce jour, aucune nouvelle.
Parallèlement à cette procédure, l’employé, assisté par un syndicaliste CGT, a déposé de multiples plaintes auprès des Prud’hommes. Ses accusations sont allées crescendo, tout comme ses exigences indemnitaires.
Mais le plus étonnant reste à venir :
Simultanément, entre février 2016 et mai 2016, j’ai reçu de curieux messages anonymes sur mon blog, m’attribuant des pratiques sexuelles “inhabituelles”, m’accusant d’avoir des relations avec mes collaborateurs masculins et menaçant de prendre à témoin ma famille. Les individus anonymes ont également tenté de se faire passer pour mon avocat en usurpant son identité, et en me communiquant une fausse adresse email.
J’ai obtenu de la justice deux réquisitions judiciaires en juillet 2016 qui ont permis de démasquer qui se cachait derrière ces messages: Les adresses IP conduisent au bureau CGT du syndicaliste susmentionné ainsi qu’à son lieu de villégiature à Dives-sur-Mer.
Du fait que ces messages anonymes étaient accompagnés de menaces et de demandes de “paiement”, j’ai estimé qu’il s’agissait là d’un odieux chantage. Quant à mon avocat, il a déposé plainte pour usurpation de son identité, détournement de ses correspondances électroniques ainsi que tentative de violation de son secret professionnel.
Vous pouvez donc apprécier à qui vous avez affaire dans cette histoire, et vous ne serez pas étonnés que ces escrocs à la petite semaine soient relayés par mes adversaires et certains de mes concurrents à l’élection législative des 11 et 18 juin.
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