Beaucoup s’inquiètent de ma convocation à la police demain jeudi à 10h, diffusée dans la presse.
Pour ma part, je trouve absolument détestable cette façon qu’ont les pouvoirs publics depuis quelques mois de régler leur compte aux trublions comme moi en utilisant les moyens de coercitions judiciaires.
C’est exactement dans la même veine que pour ces gens d’Uber qui se voient saisir leur voiture ou placés en garde à vue et traités de voyous, voire de criminels, par le Ministre de l’Intérieur avant tout procès et tout jugement.
Pour ma part, on me reproche d’avoir signalé une zone de danger en amont des feux tricolores de ma commune. Le danger est dû aux radars de feux qui provoquent des freinages brutaux.
Y-a-t-il de quoi fouetter un chat ? En tout cas, il n’y a pas matière à vouloir résoudre une énigme policière puisque l’on sait très bien qui a fait quoi et pourquoi.
Toujours est-il que nous avons fait les choses dans les règles, j’ai pris un arrêté municipal, nous l’avons envoyé au Préfet qui ne l’a pas contesté et pour cause, son fondement juridique est on ne peut plus légal. (Arrêté portant signalisation d’un danger)
C’est donc sur un autre terrain que les services de l’Etat ont décidé de me chercher des poux. On nous a tout d’abord indiqué que mes panneaux n’étaient pas conformes à la réglementation de la …” publicité”… Plaisanterie !!!
première demande de dépose du Préfet
réponse de François Pelletant au Préfet
N’ayant pas trouvé les poux qu’ils espéraient, les services de l’Etat ont choisi de donner un nouveau coup sur la tête de la mairie en me convoquant au commissariat pour cette fois :
– Panneau non conforme à la réglementation routière,
-Vol d’énergie (les clignotants sur les feux seraient alimentés par de l’énergie volée !!)
Comme je suis un bon citoyen, je vais me rendre à la convocation afin de contribuer à l’élucidation de cette affaire et je vous en rendrai compte, mais il demeure que l’on est loin de mes propositions pour trouver une solution intelligente et concertée au danger que représentent les radars de feux. Je précise que plusieurs pays ou villes les ont supprimés pour cette même raison.
Déjà 60 000 personnes ont signé une pétition de soutien à mon initiative (pétition). Je vous en remercie, continuez ainsi mais je ne souhaite pas que demain des personnes viennent à 10h devant le commissariat d’Arpajon afin de me soutenir, comme cela semble vouloir se dessiner.
Pour finir, je vous renvoie à mes différents articles précédents afin de bien comprendre le sujet. Vous constaterez que je suis quelqu’un qui cherche plutôt des solutions concertées et intelligentes que les coups de force (seconde réponse de François Pelletant au Préfet), mais visiblement d’autres pensent régler les problèmes d’insécurité provoqués par des radars de feux en coupant la tête du Maire de Linas.
Quant à savoir si c’est à coup de convocations, garde à vue, arrestations… que l’on me fera taire, ceux qui me connaissent et connaissent mes convictions de maire au service de l’intérêt général ont la réponse.
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