La Cour d’Appel de Paris vient de décider l’annulation des élections à la présidence de l’AMIF qui avaient été organisées en novembre 2010 et qui s’étaient soldées par la victoire très contestable de Michel Teulet (maire de Gagny) contre moi.
Cette décision arrive bien tard, mais ce n’est pas là le fait de la justice, mais celui de mes contradicteurs qui depuis plus de 3 ans ont enchaîné les manœuvres dilatoires pour repousser le plus possible ce verdict que l’on savait inéluctable.
Ainsi, pendant ces 3 années, les Maires de l’Ile-de-France, et principalement ceux de la Grande Couronne qui m’avaient massivement soutenu, ont été volés de leur victoire. Pendant ces 3 années, des décisions importantes ont été prises en leur nom alors que ceux qui les représentaient n’avaient aucune légitimité pour cela.
Jamais Paris-Métropole n’aurait été approuvé aussi facilement par l’AMIF si j’en avais été le Président, jamais la Grande Couronne n’aurait été spoliée comme elle l’a été si nous avions pu défendre les maires franciliens. L’augmentation de la proportion minimale de logements sociaux, la suppression par la Commission mixte paritaire du Haut Conseil des territoires, la baisse des dotations de l’Etat, ou dernièrement la réforme des rythmes scolaires et la répartition des fonds spécifiques… Sur toutes ces décisions et bien d’autres ces derniers mois nous avons été bâillonnés alors que les enjeux sont considérables.
L’annulation de l’élection du 18 novembre 2010 entraîne la nullité de toutes les décisions prises par le Président de l’AMIF depuis cette date. Cela est lourd de conséquences et aujourd’hui, j’ai l’intention de remettre en cause tout ce qui a porté préjudice aux communes de l’Ile-de-France.
Cette affaire illustre comment sont considérés les petits maires et leurs communes par ceux des « méga villes » qui naviguent dans les hautes sphères et qui, depuis des années, se partagent à quelques-uns les équipements, les crédits et les subventions de toute la région.
Je ne vais pas aggraver la situation actuelle par un sentiment de rancune, mais reconnaissez que ceux qui ont soutenu le résultat de cette élection, ceux qui m’ont sali et m’ont discrédité, ont bien l’air ridicule à présent.