Linas, le Maire Christian Lardière préempte un terrain jouxtant sa maison.
Cet article est une synthèse basée sur un rapport de Ouest-France publié le 26 octobre 2020, relatant les faits décrits par Le Parisien.
À Linas, dans l’Essonne, Christian Lardière, le maire LR de la ville, est au cœur d’une controverse après avoir exercé le droit de préemption sur un terrain situé juste à côté de sa maison. Cette décision a suscité des interrogations et des critiques de la part de ses opposants au conseil municipal.
Contexte et Décision du Maire
Une famille était sur le point d’acheter ce terrain de 360 m² pour y construire une maison. Toutefois, le maire a justifié la préemption en affirmant que le permis de construire n’aurait probablement pas été accepté en raison d’un “plan local d’urbanisme beaucoup trop permissif”. Il prévoit d’utiliser le terrain pour créer un jardin partagé avec des parcelles potagères accessibles aux habitants, une initiative qu’il défend comme étant dans l’intérêt commun.
Réactions et Critiques de l’Opposition
Sara Dali, conseillère municipale d’opposition, accuse le maire de vouloir empêcher une nouvelle construction à proximité de sa maison pour des raisons personnelles. D’autres élus de l’opposition partagent cet avis, y compris Christian Lardière de la liste “Linas autrement” (DVD), qui estime que le terrain n’est pas adapté à la création d’un potager, soulignant l’absence de places de stationnement et son emplacement en zone pavillonnaire.
Le maire, en revanche, insiste sur le fait que son projet de jardin partagé est motivé par l’intérêt général. Il souligne que la présence d’un cours d’eau sur la parcelle permettrait un arrosage gratuit du jardin, et réitère son engagement à créer des jardins pédagogiques et familiaux dans tous les quartiers de Linas. Selon lui, le service urbanisme travaille actuellement à identifier d’autres terrains pour des projets similaires.
Contexte Plus Large
Cette polémique autour de la préemption du terrain s’inscrit dans un contexte plus large de tensions politiques à Linas, où la gestion de Christian Lardière a déjà été critiquée à plusieurs reprises. Cette situation met en lumière les défis de la gouvernance locale et les tensions persistantes entre le maire et les membres de l’opposition.
Pour suivre l’évolution de cette affaire et d’autres faits divers à Linas, ainsi que les dernières actualités de la ville, consultez régulièrement les nouvelles locales.
L’article Ouest France:
Essonne. Un maire utilise le droit de préemption pour le rachat d’un terrain situé à côté de sa maison
Le maire de Linas (Essonne) fait face aux interrogations de ses opposants au conseil municipal, après avoir fait valoir un droit de préemption sur un terrain situé juste à côté de chez lui, raconte Le Parisien. Une famille était pourtant prête à l’acheter. L’édile prévoit d’y installer un jardin partagé pour les habitants. L’opposition le suspecte de privilégier ses intérêts personnels.
Publié le 26/10/2020 à 15h19
Christian Lardière, le nouveau maire LR de Linas (Essonne) a étonné certains élus depuis qu’il a fait valoir un droit de préemption de la ville sur un terrain constructible. Ce dernier se trouve en effet juste à côté de sa propre maison, remarquent des membres de l’opposition municipale dans Le Parisien.
Selon le quotidien, une famille comptait s’y installer et avait lancé un processus d’achat. L’édile a fait valoir que le permis de construire n’aurait sûrement pas été accepté par ses services en raison d’un « plan local d’urbanisme est beaucoup trop permissif ». Il a ainsi préempté les 360 m² de terrain. Son idée : y implanter un jardin partagé avec des parcelles potagères qui pourront servir aux habitants.
Le terrain ne serait pas adapté selon l’opposition
Pour Sara Dali, conseillère municipale d’opposition, « le maire ne veut pas de nouvelle construction juste à côté de chez lui, tout simplement », estime l’élue auprès de nos confrères. D’autres élus d’opposition partageraient son avis. Parmi eux, Christian Lardière, présent sur la liste Linas autrement (DVD), qui pense que le terrain concerné n’est pas adapté à la création d’un potager, car il est situé dans une zone pavillonnaire, et n’est pas doté d’emplacement pour se garer.
Le maire, lui, dit agir pour l’intérêt commun et assure que le cours d’eau situé sur la parcelle permettra d’avoir de l’eau gratuite pour alimenter le jardin : « Je dis depuis des années que je suis pour la création de jardins pédagogiques et familiaux dans tous les quartiers de la ville, rappelle Christian Lardière dans les colonnes du journal francilien. Le service urbanisme est en train d’identifier plusieurs terrains. »