Depuis la disparition du Docteur Brault, vous êtes nombreux à rencontrer des difficultés pour vous faire soigner. Le docteur Chiquet a déjà une clientèle importante et les autres médecins des communes voisines sont surchargés ; certains n’acceptent plus de nouveaux patients. Linas est donc confrontée à ce qu’il est courant d’appeler la désertification médicale, toutefois ce que l’on peut comprendre dans des zones rurales n’est pas acceptable pour une ville de 7 000 habitants comme la nôtre.
C’est pourquoi, la municipalité a décidé de proposer un logement avec un an de loyer gratuit à tout médecin qui déciderait de s’installer chez nous. Monsieur Macel, adjoint chargé des relations avec le monde économique, est entré en relation avec l’Ordre des Médecins afin de trouver une solution mais celle-ci semble difficile à émerger, nous allons donc publier des petites annonces afin de faire connaitre notre proposition. Nous avons réussi à maintenir à Linas un tissu de commerces et de professions libérales. Dernièrement, c’est le supermarché de la place qui a été relancé et un nouveau boulanger est venu reprendre la boulangerie de la rue de la Division Leclerc ; la brasserie prévue dans le cœur de ville n’a jamais ouvert, la fleuriste est partie, le restaurant « Le Marcelino » anciennement « la Côte Milanaise » est en attente de repreneur. Certes la crise que nous traversons peut être pointée du doigt mais n’oublions pas également certaines initiatives destructrices bloquant les programmes de constructions dont le but initial était de repeupler le centre-ville de Linas. Lorsqu’une association opposée à la municipalité attaque un projet immobilier sans raison valable, la première victime n’est pas la mairie mais la vie locale et tous ceux qui en vivent comme les commerçants. De même, lorsque des administrations imposent des fouilles archéologiques et autres mesures dilatoires à nos programmes de constructions, elles font inévitablement des victimes collatérales en précipitant des commerçants et des artisans dans les difficultés, sans compter les entreprises de travaux qui ont besoin de ces chantiers pour maintenir leurs emplois. La municipalité lutte pour enrayer ce phénomène, parfois en prenant des risques juridiques car nous n’avons pas le droit de trop interférer dans le secteur économique.
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