Parrainages : je propose un vote en conseil municipal

François Pelletant et ses élus du Conseil municipal

Devant le tintamarre médiatique soulevé par la question de l’anonymat des parrainages des élus à l’élection du prochain Chef de l’Etat, je propose que les Maires consultent leurs conseils municipaux pour attribuer leurs parrainages présidentiels. Cette initiative réglerait l’épineuse question des édiles locaux qui subissent des représailles de certains parlementaires, voire un chantage à la subvention de la part des appareils politiques puisque ce serait le Conseil municipal dans son ensemble qui choisirait lors d’un vote à bulletins secrets.

Cette proposition a le mérite de marquer clairement un retour à la solution démocratique puisque ce serait un vote des élus du Conseil Municipal, qui déterminerait  le choix du candidat parrainé.

De plus, il faut reconnaître que nous autres les maires, et notamment en zone rurale, commençons à en avoir un peu par- dessus la tête des démarchages des multiples candidats à l’élection suprême.

Concrètement, je propose que, dans les communes où le Maire le souhaite, les élus des Conseils municipaux se déterminent, non pas en faveur d’un candidat mais, en faveur de celui ou celle qui leur semble le ou la plus utile pour l’équilibre du débat démocratique.

Je compte appliquer cette méthode de choix du parrainage dans ma commune, à Linas, lors du prochain conseil municipal le 22 février 2012.

Dans l’hypothèse où ce système recueillerait l’adhésion des municipalités, un changement du processus du parrainage serait envisageable pour les élections futures. Il serait tout à fait facile que la loi prévoie que tous les conseils municipaux de France déterminent le choix de leur parrainage plutôt que le seul Maire, lors d’un vote solennel organisé et similaire à celui organisé pour désigner les délégués de la commune aux élections sénatoriales.

A lire dans le Parisien du 24 février 2012 :

 

 

 

 

 

A lire dans le Parisien du 15 février 2012 :

5 Comments

  1. maman

    Pelletant n’a rien compris. Pour faire un coup de pub dans le Parisien il ne faut pas proposer des avancées démocratiques, il faut venir au conseil municipal avec un dromadaire ou que sa police municipal attrape une couleuvre dans un caniveau pour faire la une. Tout le reste n’est que flop.

  2. Dominique

    Jean,

    J’ai oublié de vous dire à propos du COQ, que votre interprétation est aussi erronée. En fait, c’est à la question :”Quel est l’animal qui chante les pieds dans la m….e ? Réponse : le COQ.

    Maintenant, si on analyse ce que vous avez écris, “Même les 2 pieds dans la m…e, le Français est toujours en train de gueuler!”, c’est pas ce que vous feriez si vous étiez dans cette état de fait ? A moins que vous considérez cette situation comme enviable. Alors, dans ce cas, vous devez être heureux en ce moment avec ce qui se passe dans le monde avec la crise.

    Pour ma part, moi, n’étant pas un coq (du moins dans l’acception du terme), je “gueulerais” encore plus fort que tout le monde.

    Sans rancune ?

    Dominique

  3. Dominique

    Mon cher Jean,

    Je profite de la convivialité de ce site pour vous dire que j’ai apprécié votre propos.

    “Un adage est une énonciation courte mais mémorable qui tient un certain fait important d’une expérience qui est considérée vraie par beaucoup de gens, ou il a gagné de la crédibilité par sa longue utilisation”.

    Cette définition de l’adage est tirée de Wipikedia. Je ne me suis pas trop trompé car il s’applique parfaitement à mon précédent propos.

    Toutefois, je souhaiterais vous informer que si vous faites une recherche sur Google à propos de cette “citation”, vous vous seriez abstenu de me contredire. Elle n’est pas de Sacha Guitry mais de LEON ZITRONE. Dont acte. LOL.

    Les 27 élus du conseil municipal n’ont effectivement pas tous le même point de vue. Mais croyez-vous qu’ils auraient tenté ouvertement de contredire un Maire faisant parti du comité de campagne de Corine LEPAGE CAP 21 en choisissant quelqu’un d’autre ? Supposez que, par hasard bien sûr, la majorité des votants aurait choisi Mélenchon ou Le Pen ? Comme vous le suggérez, le Maire aurait été dans la situation du COQ dont vous vous référez. J’aurai bien voulu voir sa tête… (pas celle du COQ). Et tel qu’on le connait (pas le COQ), il n’aurait sûrement pas accepté.

    C’est peut-être pour cela que j’ai lu dans le Parisien d’aujourd’hui que sa proposition de consultation avait fait un FLOP monumental au conseil municipal. Je suis très agréablement surpris de la réaction de la quasi unanimité du Conseil (mise à part le son de trompette d’une madame benie oui-oui inconditionnelle) démontrant ainsi formellement l’ineptie de la proposition de Mr le Maire.

    Si ce dernier comptait là-dessus pour donner en exemple la commune de Linas, particulièrement au sein de son Association (fantôme) des Maires Franciliens, eh bien c’est vraiment le FLOP. Il doit l’avoir bien en travers de la gorge…

    Bien cordialement

    Dominique

  4. Aimarre Jean

    Bonjour Dominique

    1/ Il ne s’agit pas d’un adage quelconque mais d’une citation de Sacha Guitry:
    ” Qu’on parle de moi en bien ou en mal, peu importe.
    L’essentiel, c’est qu’on parle de moi ! ”

    (Quitte à le citer, autant que ce soit comme il faut !)

    2/ Je ferais de même, il a dit aussi :

    ” Si ceux qui disent du mal de moi savaient ce que je pense d’eux,
    ils en diraient bien d’avantage”

    3/ Le peuple Français se plaint toujours de ne pas être consulté,
    mais quand un Maire (François Pelletant ) lui donne la possibilité d’une ” voix délayée ” , certains s’en plaignent encore …
    (27 élus ont forcément pas tous le même point de vue )

    4/ Comme le dit l’Adage (ça s’en est un ):
    Le Français mérite bien l’emblème du Coq !

    ” Même les 2 pieds dans la Merde le Français est toujours en train de gueuler ! ”

    Jean A.

  5. dominique

    Vous êtes secrétaire national de CAP 21 et faîtes parti du comité de campagne présidentielle de Corinne LEPAGE présidente de CAP 21. Vous n’allez pas me dire que votre majorité votera pour l’UMP, le PS ou le FN. Non ! Elle votera tels des bénis oui-oui (comme d’habitude) et comme vous voudrez que ça se fasse, vous verrez ce que je vous dis. Je serai très surpris qu’il en soit autrement.

    Maintenant, le choix des candidats sera fait à partir de quoi ? En fonction de qui ? A la limite, peut-être, penserez-vous à paraître démocratique (!!!), en prévoyant un bulletin “PAS DE PARRAINAGE”.

    Même si c’est difficile de faire autrement pour empêcher des charlots se présenter (il y en a déjà assez comme cela avec le système actuel qui permet à n’importe qui de courir désespérément après un mandat quel qu’il soit), personnellement je trouve qu’il est TOTALEMENT ANTIDÉMOCRATIQUE que ce soient des élus (dont vous) qui contrôlent et autorisent qui peut ou pas se présenter. Autrement dit, pour que les électeurs puissent choisir démocratiquement, il faut D’ABORD franchir une barrière incontrôlable. De quel droit ?

    Vous comparez l’élection sénatoriale et présidentielle. Cela n’a rien à voir. L’élection sénatoriale est un scrutin INDIRECT. Un fois élu, le sénateur ne met pas son mandat une seconde fois. En réalité, votre proposition vous permet de justifier votre parrainage en disant “C’est pas moi, c’est eux qui ont choisi”.

    Alors, ce que vous proposez, c’est de l’enfumage. Ça ne vaut rien. Mais ça fait parler de vous. Vous appliquez l’adage : qu’on parle de MOI en bien ou en mal, au moins on parle de MOI.

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