Le QG de Longjumeau, suite et fin

image - QG de LongjumeauChers amis,

L’instant est grave, dans quelques mois nous allons élire le député qui devra vous représenter et vous défendre sérieusement sans avoir en tête des projets de carrière égoïstes. J’ai des propositions et un programme à élaborer avec vous mais depuis ce matin vous n’avez qu’une chose à la bouche, depuis la parution d’un article dans le Parisien : “De quoi elle se mêle cette Gelot de critiquer notre QG de Longjumeau ?”

 

Pour moi, il s’agit d’un épiphénomène mais j’ai l’impression que si je passe cela sous silence la campagne va être constamment polluée par cette polémique. Voici donc ce que j’ai à dire.

Mme Gelot est dans son rôle de Maire lorsqu’elle réglemente l’urbanisme à Longjumeau. Moi à sa place, je ferais peut-être différemment, je pense en effet que le centre ville de Longjumeau est triste et peu pratique mais, le Maire c’est elle,  jusqu’en 2020, c’est elle qui décide de la couleur des façades et des enseignes dans sa ville et de l’aménagement du centre ville ou de son non-aménagement. De plus  c’est une femme sympathique, ne comptez pas sur moi pour la dévaloriser.

En ce qui concerne le QG, une demande de ravalement de façade a été présentée par le locataire précédent. Cette demande a été refusée au motif que le vert prévu en façade était trop ‘fluo”. Il a donc été réalisé un ravalement avec un vert moins fluo en posant du gazon synthétique sur les murs. Personne ne peut lui en faire le reproche.

En ce qui concerne l’enseigne, c’est tout simple je l’ai modifiée en mettant ma “bobine” et j’ai déposé une “déclaration préalable” début décembre. La première modification a été déclarée à la mairie de Longjumeau, le 12 décembre 2016 sous le numéro 091 345 161 0022.  La mairie de Longjumeau m’a fait savoir qu’elle s’opposait à mon enseigne, j’en ai donc réalisé une seconde et déposé une nouvelle déclaration préalable… et ainsi de suite. Comme ce type d’autorisation d’urbanisme est, de par l’usage en Essonne, “régularisable”, nous pouvons continuer ainsi jusqu’aux élections.

Bon, je ne m’étends pas plus, sinon je vais devoir vous raconter comment j’ai déposé une plainte, toujours sans suite, en réponse aux pressions qu’a eues le propriétaire de mon premier projet de permanence pour ne pas signer le bail avec moi. Je ne suis pas certain que Mme Gelot serait fière que j’évoque cela. 

Enfin, pour ceux qui voudraient suivre mon exemple,  j’aimerais dire que, si j’utilise les différentes possibilités que me donne la loi, il vaut mieux, lorsque vous avez affaire à des élus collaboratifs, comme par exemple à Linas, faire les choses dans l’ordre. Ma méthode à Longjumeau pourra certainement convaincre un juge qu’elle n’est pas répréhensible, mais c’est uniquement du fait que le respect du bon droit est impossible compte tenu de l’obstruction politique dont je suis victime. Dans un autre contexte les choses seraient vues différemment.


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