Retour vers… L’Huma

Dans la vie hyperactive que nous avons à la mairie de Linas, nous ne prenons pas assez le temps pour rétablir la vérité lorsque des contrevérités de toutes sortes sont colportées, néanmoins, ne rien dire peut aussi vouloir dire que l’on n’a rien à dire, que l’on fait le dos rond face aux calomnies. C’est pourquoi j’ai décidé de ne plus nous laisser salir sans réagir. Voilà comment est née l’idée de cette chronique hebdomadaire que je diffuse tous les jeudis afin de rétablir la vérité  et dénoncer les fausses informations.

Et pour couronner le tout, nous la lançons aujourd’hui mercredi 21 Octobre qui est la date anniversaire de la sortie …..du film “Retour vers le futur”. 

Rappelez-vous, il y a deux ans le journal fondé par Jean Jaurès avait choisi, plutôt que de consacrer ses pages pour dénoncer les magouilles politiques, de s’attaquer au simple maire de l’Essonne que je suis et de dénaturer mon action, pourtant privée, contre la crise du logement.

Dans un article directement inspiré des méthodes soviétiques, j’étais qualifié de “marchand de sommeil” accusé et condamné d’office de mal assumer mon rôle de loueur de logements à Corbeil-Essonnes.

Je précise que L’Huma ne s’est pas gênée d’amalgamer ces histoires personnelles et privées sur lesquelles je n’avais jamais fait de publicité lors de mon mandat d’élu local en titrant :“Quand le maire joue au marchand de sommeil” 

Alors nous voici deux ans plus tard et c’est maintenant qu’il devient très intéressant de revenir sur le sujet pour voir ce que sont devenus les protagonistes.

Rappelez vous L’Huma écrivait : “ Tout le monde ici, paie au minimum 600 euros », raconte un locataire qui souhaite rester anonyme. Pour un studio de 25 m² avec mezzanine, il faut même débourser 800 euros.

Parlons des locataires du studio avec mezzanine. Tout d’abord il faut préciser que le studio n’en est pas un, c’est un F2 c’est-à-dire un logement comportant une pièce à vivre et une chambre.

Il a été loué par M.  A.et son épouse le 20 janvier 2012. A partir de mai 2013 les A. qui payaient 296,51 euros de loyer par mois, le reste étant pris en charge par la CAF, n’ont plus payé leur loyer. Je ne leur jette pas la pierre, en cette époque difficile,  il n’est pas anachronique que des familles ne puissent plus honorer leurs dépenses.

En tout cas pour les A. ,depuis cette date, plus aucun paiement n’a été enregistré de mon côté et au fil du temps la dette locative à progressé pour atteindre 17 500 euros.

Comme les A. font partie de ceux qui pensent que la meilleure défense c’est l’attaque, après avoir rallié  L’Humanité à leur cause,  ils sont allés frapper à de nombreuses portes afin de tenter de mettre en cause leur propriétaire et ainsi justifier leur colossale dette locative. Ils n’ont trouvé d’oreille attentive qu’en la mairie de Corbeil-Essonnes ce qui n’étonnera personne… Je vous donne ici la copie du courrier que je me suis permis de renvoyer à la municipalité Corbeilessonnoise : courrier 14 février 2015

Pour conclure,  c ‘est la justice qui a eu le dernier mot,  sans surprise, elle a condamné les A.. et prononcé leur expulsion. Le logement a été libéré, les A. sont ailleurs mais sachez que leur dette de 17 500 euros est en train de passer en commission de surendettement pour être tout simplement annulée…pourquoi se gêner.

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