La méthode coué consiste à dire quelque chose, en espérant que cela va en faire une vérité. C’est la stratégie qu’a adopté mon adversaire pour se dédouaner des irrégularités commises pendant sa campagne électorale. Ce n’est pourtant pas pour rien que le Tribunal Administratif de Versailles a annulé les élections cantonales du canton de Montlhéry. Mais Monsieur Cauët persiste dans le déni. Pour justifier son appel auprès de la presse, il indique que la justice lui a attribué à tort la responsabilité des malversations commises par l’association “Mieux Vivre à Linas” qui a publié un journal “Petit linois N°1” en infraction avec les règles électorales. Il dit même qu’il ne connaît pas l’association “Mieux Vivre à Linas”.
Il faut arrêter de prendre les électeurs pour des imbéciles et accessoirement les juges. Ceci est faux :
Monsieur Cauët connaît très bien l’association “Mieux vivre à Linas”. Les échanges retrouvés sur le réseau social Facebook et toujours en ligne quelques mois après. Voici la preuve : (cauet FB.jpg).
Il s’affiche même sur le “mur” de l’association comme “ami” et a eu un “dial” avec l’association le 25 mars 2011, jour de la publication du journal “Petit Linois N°1” que la justice a considéré comme illégal.
Il se connaissent, se tutoient, s’appellent par leurs prénoms, me critiquent et évoquent une coquille dans la rédaction de textes. (extrait : Mieux Vivre à Linas indique sur Monsieur Pelletant ” Depuis 13 ans beaucoup de communication et très peu d’informations. Jérôme Cauët répond qu’il “aime ça”, Association Mieux vivre à Linas lui répond : “merci Jérôme d’avoir fait l’impasse sur la coquille pour ne retenir que l’essentiel.” …). (voir pièce jointe)
Monsieur Cauët va devoir expliquer à la Justice comment il peut ne pas connaître cette association après cela. D’autant que plusieurs autres éléments viennent prouver le contraire :
– Le “Petit Linois N°1” a été distribué encarté dans les documents de campagne de Monsieur Cauët ;
– Le texte de l’interview de M. Cauët publié sur le “Petit Linois” a fait l’objet d’un échange rédactionnel (les ponctuations, formulations et corps de texte prouvent que l’interview n’était pas verbale). Dès lors, Monsieur Cauët ne peut prétendre qu’il a été surpris par l’initiative de l’association et qu’il ignorait qu’elle avait pour but la publication du Petit Linois;
– Dans son mémoire, déposé devant la Justice le 11 avril 2011, M. Cauët a commis l’erreur de préciser la composition exacte du bureau de l’association alors que cette information n’était pas publique à ce moment là;
– Les dirigeants de l’association sont membres du Front de Gauche, soutien efficient de M. Cauët lors du second tour des élections.
Franchement, je n’aimerai pas être à la place de M. Cauët. Il ressemble à ce cambrioleur qui a oublié son téléphone portable sur les lieux du vol.
Finalement ce n’est que justice. Le manque de confidentialité des réseaux sociaux comme Facebook que j’avais fustigé en son temps aura au moins permis la révélation de la vérité et le rétablissement de la démocratie.
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