Fin 2016, la Mairie de Paris a décidé, seule dans son coin, de pénaliser des milliers de franciliens en interdisant la circulation sur une portion très importante des voies sur berges dans la capitale. Cette décision a été prise au mépris du reste de la région Ile-de-France et notamment des Essonniens et des Linois, sur un des axes qui pollue le moins à Paris. Cette mesure visant uniquement à satisfaire un petit groupe de résidents. Heureusement, la justice a fait son travail et l’annulation de la fermeture des voies sur berge, attaquée par de nombreuses collectivités locales et l’association des Maires Franciliens que je préside, a été jugée au Tribunal Administratif le 21 février 2018. Cependant, la Mairie de Paris a aussitôt décidé de faire appel de cette décision et a pris un nouvel arrêté de fermeture des voies sur berge pour contourner la décision du Tribunal. Dans son arrêté municipal du 18 octobre 2016, annulé par le juge administratif le 21 février 2018, la mairie de Paris avait motivé sa décision de fermeture des voies sur berge par des considérations environnementales ; or il s’avère que cet argument était bien mensonger et a été démenti depuis par de nombreuses études que n’a pas manqué de faire valoir l’association des Maires Franciliens devant la justice. L’arrêté de la ville parisienne entré en vigueur à l’automne 2016 était illégal et l’interdiction subie par bon nombre d’automobilistes depuis cette date était illégitime. Mais bien plus que cela, ce revirement désavoue la mairie de Paris dans sa stratégie du mensonge et du bluff pour imposer ses visions dogmatiques sur la mobilité au reste du pays. Au nom de l’association des Maires Franciliens, je vais déposer un recours en référé contre ce nouvel arrêté de la Mairie de Paris qui vise à contourner la décision du Tribunal Administratif d’annuler la fermeture des voies sur berge.
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