Alors que le Haut Conseil pour l’avenir de l’assurance maladie recommande la création de nouveaux établissements de santé de proximité, je viens de porter notre ville candidate à accueillir un tel centre sur son territoire. « A terme, le Haut Conseil considère que l’ensemble des professionnels devrait exercer dans des structures collectives : la pratique isolée correspond à une organisation qui n’est plus pertinente… » D’ailleurs, nous constatons que nous avons de moins en moins de medecins généralistes à Linas. Dans le rapport intitulé « la contribution à la transformation du système de santé » qui a été présenté au Chef de l’Etat par le Haut Conseil pour l’avenir de l’assurance maladie (HCAAM) il y a quelques jours, le bouleversement pour l’accueil des patients dans notre pays s’annonce colossal. Entre autres réformes, il est question de créer quelques 600 « Établissements de santé communautaires ». Celles-ci proposeraient notamment des lits de premiers secours, de l’imagerie de proximité, du suivi de grossesse ou encore de la petite chirurgie ambulatoire…, cela afin de désengorger les urgences des hôpitaux. Située au carrefour de deux axes routiers majeurs, la RN20 et la Francilienne, Linas constitue un site géographique idéal pour accueillir une telle structure, en lien étroit avec le Groupement Hospitalier de Territoire (GHT) Ile-de-France Sud. A Linas, le personnel médical est limité : il n’y a plus que deux médecins généralistes dont un que nous avons fait venir de l’autre côté des Alpes et le second qui prend sa retraite ces jours-ci. La réalisation d’une telle structure serait donc une réponse adéquate, c’est pourquoi nous voulons nous positionner dès maintenant, même si l’établissement en question ne pourrait voir le jour avant plusieurs années. Nous avons d’ores et déjà identifié 3 lieux d’implantation du futur équipement de santé sur notre territoire et afin de prouver notre détermination, nous nous sommes engagés à offrir le terrain pour son aménagement. Une proposition que je viens d’ailleurs de signifier à Madame la Ministre de la Santé.
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