Le marchand de lessive

L’un d’entre vous me demande de mettre sur Facebook mes “articles du jeudi”. Pourquoi pas après tout ! Rien de plus normal que de reprendre un article de presse ou une information sortie il y a quelque temps et de voir ce que l’affaire “prometteuse” est devenue.

Surtout lorsqu’il s’agit de mettre en cause un élu, sur des histoires qui, in fine, se révèlent être fausses. Bien souvent ceux qui criaient au loup, les dénonciateurs, les pourfendeurs, les journalistes intègre…istes, sont moins bavards au moment de l’épilogue.

Rappelez- vous de l’affaire des élections AMIF. Vous avez vu quelque chose dans la presse au sujet de notre victoire totale et absolue ? Rien !… et donc bien moins qu’il y a trois ans lorsque “Pelletant” avait commis le crime de secouer le cocotier de la gentry politique parisienne.

Des exemples comme cela j’en ai plein ; la semaine dernière nous revenions sur l’article de L’Humanité de juin 2013 au sujet de “mes logements ” et du “maire marchand de sommeil”.

Reprenons la suite de notre lecture. Après avoir évoqué le cas de M. et Mme A., l’Humanité nous parle de Mme Z.

Rappelez-vous, l’Humanité écrivait ” Dans un des logements, un crépi rosé, récemment posé, n’empêche pas l’humidité de ronger des fines cloisons de Placoplâtre. On peut y faire un trou avec son doigt, comme l’a fait, sous nos yeux, une locataire désespérée. « Cet hiver, raconte-t-elle, le radiateur a commencé à cramer le canapé après s’être détaché du mur… Même la hotte s’est écroulée ! »

La madame Z. en question et sa cloison trop fine a emménagé dans son appartement fraîchement rénové en mai 2009.

Voici comment elle l’a rendu 4 ans plus tard :

Entre-temps,  Madame Z. aura réussi à atteindre la dette locative de 10 203 euros sans compter les 7 000 euros nécessaires à la remise en état de son appartement. Mais fort heureusement,  la commission de surendettement de la Banque de France s’est saisie du dossier et Madame Z. devrait ressortir de cette histoire aussi pure qu’un nouveau-né.

Peut-être que certains membres de l’opposition de Linas qui, à l’époque, ont distribué des copies de l’article de l’Humanité dans les boîtes aux lettres, auraient été mieux inspirés de retrousser leurs manches et d’indiquer à Mme Z. comment on faisait le ménage avec un paquet de lessive Saint Marc.

Enfin, mieux vaut en rire en se rappelant que le 13 juin 2013, lorsque l’article de L’Humanité était publié, le “chef de l’opposition” claironnait sur la place de la mairie : “C’est plié, dans 6 mois je bats Pelletant aux élections”.


Commentaires

Une réponse à “Le marchand de lessive”

  1. c’est hallucinant et c ‘est nous qui payons !!

    tu aurais dû présenter ta madame Z à monsieur Propre

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