SADO MASO GAY Made in Tunisia

13567309_1731042340500912_6269548243993895123_nJe suis obéissant…” ” Au lit j’aime bien que mon mec soit un peu sauvage, dominant professionnel agressif “, “J’aime….quelqu’un ..qui me met des menottes”…”Et mon fantasme c’est d’être frappé et insulté dans le sexe…”  Voilà,  en partie,  ce qu’écrivait M. Hamdi Shili depuis sa boite email benzineb.hamdixxx91@gmail.com à un partenaire gay en 2014 alors qu’il était en Tunisie.

Voilà qui anéantit sa version du “piège d’un jeu sadomasochiste” tendu par son employeur 6 mois plus tard en France. Après cela on ne voit pas comment il peut continuer d’affirmer à la presse, à la justice et à la police, qu’il ne connaissait pas ce genre de pratique, que cela le dégoûte, et que ça se serait imposé à lui. En bon langage judiciaire cela s’appelle un faux témoignage et des accusations mensongères.

Je vous fais grâce de l’intégralité des textes des emails et autres documents qui proviennent de Tunisie où ce monsieur a  laissé des traces, mais les forces de police françaises pourront les authentifier sans problèmes en présentant une réquisition à Google.

Ceci pour vous confirmer que cet article du Parisien donne une fois de plus la part belle à M. Hamdi Shili qui se prétend victime d’un patron sadomasochiste et parvient à convaincre la justice et la presse (et lui-même,) aussi facilement qu’il avait réussi, en son temps,  à nous convaincre de l’embaucher.

Cette histoire n’est pas celle d’un pauvre maghrébin, sans défense, harcelé par son employeur mais celle d’un employeur qui a voulu aider un jeune Tunisien,  qui a été lui-même abusé et qui maintenant se battra pour ne pas se faire escroquer avec la bénédiction de la justice prud’homale.

Comme pour cette séquence sur le sadomasochisme, l’histoire de M. Shili relatée dans l’article du Parisien du 29 septembre se heurte à des réalités et des faits authentifiés qui laissent supposer que lorsqu’un magistrat objectif et compétent se sera penché sur ce dossier,  la conclusion a de fortes chances d’être totalement différente. Je rappelle qu’il y a déjà eu un classement sans suite d’une première plainte.

En commentaire à cet article, voici des rectifications et leurs preuves incontestables qui anéantissent toute la belle histoire du Tunisien Hamdi Shili :

I ) M. Shili est-il un sans papiers ?

Non ! Pas à l’époque des faits. Lorsque nous avons décidé de le recruter nous avons attendu 6 mois que OFII et la Direccte valident son dossier et qu’il obtienne un visa pour un an. S’il est aujourd’hui sans papiers c’est parce qu’il continue à résider sur le territoire national, au mépris des lois françaises. S’il organise un tel battage médiatique autour de son affaire, c’est tout simplement pour obtenir l’asile au motif que maintenant que son homosexualité est de notoriété publique, il risque des représailles en Tunisie. Cette stratégie a été expérimentée il y a quelques années par son plus proche ami Monsieur Mohamed X. (là encore nous avons toutes informations à ce sujet);

2) Pour quelles raisons Hamdi Shili a-t-il été recruté  ?  Y a-t-il eu une proposition “Emploi, logement, aventure” ?

Le Carrefour des communes recherchait depuis 6 mois un “logisticien”, ce type d’emploi, en déficit de candidatures en France,  peut être pourvu par des recrutements provenant de certains pays dont la Tunisie (immigration positive). Il y a des accords franco-tunisiens à ce sujet. Lorsque le Carrefour des communes a étudié le recrutement de M. Shili, son CV était parmi 10 autres, moins intéressants,  fournis par Pôle Emploi. 

3) Que s’est-il passé lorsque M. Shili est arrivé en France ?

Tout d’abord on peut dire que tout a été fait pour faciliter son installation. Il a bénéficié d’un CDI sans période d’essai, il a bénéficié d’un appartement (F4 à 700 euros) que je lui ai attribué car il n’avait pas de garant pour trouver un appartement dans les conditions requises par le marché. Malgré cela,  il a eu des problèmes d’assimilation avec le mode de vie français. Par exemple il venait travailler de façon sporadique. Sur un mois il ne s’est présenté que 7 jours pour travailler. Le reste du temps il prétextait être malade ou le plus souvent n’indiquait aucune raison à ses absences. C’est ainsi que son employeur a très vite pris la décision de le licencier. Précisons que les témoignages de ses collègues,  ses relevés de présence attestent de cela ainsi que les courriers RAR qu’il a reçus à ce sujet. C’est à partir de ce moment , 20 avril 2015, qu’il est devenu vindicatif et menaçant.

4) M. Shili raconte qu’il a été mon amant en même temps qu’il était employé et qu’à partir du 20 avril je l’ai contraint à avoir des relations sadomasochistes est-ce vrai ?

Tout d’abord M. Shili ne m’a jamais rencontré avant de venir travailler en France ; il le reconnaît lui-même. Ensuite,  comme il y avait une procédure de licenciement en cours contre lui à ce moment précis,  il était distant avec ses collègues, son employeur et moi-même son directeur. A cette époque il était conseillé par un avocat de l’association Gay-friendly il ne peut pas dire qu’il était seul et désemparé “pris dans un piège”. De plus les voisins de son appartement ont attesté que chez lui, de nombreux franco-tunisiens étaient hébergés, cela ruine l’affirmation des 10 relations sexuelles chez lui. De plus si l’on prend les géopositionnements de nos téléphones on constate que l’on ne s’est pratiquement pas croisés (il ne venait plus travailler) et moi je passais 10 minutes à Villejuif par jour et j’étais avec d’autres personnes qui en témoignent. Enfin il suffit de relire les emails vindicatifs qu’il m’envoyait pour comprendre qu’il n’était ni “sous contrainte” ni un partenaire de sadomasochisme “”lol vous navez pas honte!!! vous dites des monsenge! “

5) Qu’en est-il de la visite médicale évoquée par l’article ?

Je ne suis pas certain que la rédaction du jugement des Prud’hommes parlera de cela. Il s’agit plutôt d’une “déduction” faite par le journaliste en exploitant des faux SMS que M. Shili diffuse autour de lui pour prouver ce qu’il prétend. De notre côté,  nous avons fait expertiser les SMS par un gendarme de la cybercriminalité ;  il en a conclu que 1) ce ne sont pas des SMS  2) les numéros de téléphone des messages sont faux 3) les messages ont été produits en fin de procédure un an et demi après les faits ce qui a permis de les créer et les modifier en fonction des besoins de la cause 4) la technique de création de ces faux SMS sur le smartphone gallaxy de M. Shili a été expliquée, 5) l’huissier qui a accepté de signer le constat et la retranscription des faux-SMS pour M. Shili s’est fait manipuler. Voilà ce que dit le rapport de l’expert, mais rien n’empêche de continuer à croire que ce sont de vraiS SMS tout comme au fait que la terre est plate. 

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