Vous le savez, nous recherchons de nouvelles recettes pour financer certains projets qui ne pourraient voir le jour faute de financement. C’est le cas pour les vitraux de notre Eglise Saint-Merry à Linas. Nous avons décidé de les restaurer avant qu’ils ne se dégradent de façon trop importante. Compte tenu de la capacité financière de la ville, il fallait trouver une source de financement supplémentaire pour éviter l’impasse dans ce projet.
L’idée du financement participatif est née d’une boutade en réunion de travail avec les élus de la majorité. J’ai dit que si je le pouvais, j’aiderais volontiers et tous mes adjoints étaient d’accord avec moi. Au début, nous n’étions pas très familiarisés avec le financement participatif (ou crowdfunding). C’est en cherchant un moyen de collecter des fonds que nous avons découvert le système. Si je donne 10 euros et que cinq de mes amis font de même, on avance. J’espère même que notre appel sera entendu au-delà de la ville et du département car il touche notre patrimoine à tous.
Votre nom gravé dans l’Eglise
Aujourd’hui, la collecte ne sera prise en compte que si l’objectif est atteint. Chaque euro reçu sera affecté à la rénovation des vitraux, c’est une promesse. Nous avons conscience que l’initiative pour le moins inédite que nous avons mise en place, à savoir faire appel au crowdfunding, ne nous assure pas d’un résultat certain. Pourtant, chacun peut contribuer dans la mesure de ses moyens sur la page disponible sur la page Internet http://fr.ulule.com/saint-merry/. Pour tour don supérieur à 50 euros, votre nom sera gravé sur la plaque dédiée aux donateurs, posée à l’entrée de l’église. Nous avons déjà rassemblé plus de 1 000 euros.
D’ici le 13 février 2016, nous espérons récolter les 8 000 euros qui manquent encore pour finaliser ce beau projet. Linas innove en la matière; d’autres communes réfléchissent au dispositif que nous avons mis en place pour nous emboîter le pas. Cependant, je ne vous cache pas que cette initiative est aussi un appel à l’aide vers l’Etat. Est-il normal, en effet, qu’une commune comme la nôtre doive pleurer pour recevoir des dotations afin de sauvegarder des bâtiments qui font partie du patrimoine national ?